Le royaume téké est l’âme et le cœur du Congo. Il est une impossible gageure de retracer tous les évènements historiquement saillants du royaume téké.

Néanmoins citons quelques-uns qui sont à notre portée. Il s’agit de la présence coloniale française en Afrique centrale en 1880 signant les traités Brazza-Makoko (mise sous domination française du royaume téké  et des colonies de l’ Afrique Equatoriale française: le Moyen-Congo ou l’actuel Congo-Brazzaville, Oubangui-Chari ou  l’ actuelle Centrafrique, le Tchad et le Gabon), des appétits révolutionnaires et marxistes congolais qualifiant le royaume téké d’indigénat et de féodalisme en 1971, de la réhabilitation du royaume Makoko par la conférence nationale souveraine congolaise en 1991, de la création pseudo-royale Gamboma en 1998, des successions royales en 2004 et 2021.

En effet, la présence coloniale européenne a fortement participé à l’affaiblissement du royaume téké. Pendant cette période coloniale, ses sujets étaient massacrés, ses richesses naturelles (caoutchouc, or, diamant, bois, etc.) pillées (voire Coquery-Vidrovitch, 2011, 2021). Le roi était plus l’auxiliaire entre l’administration coloniale et ses sujets que le maître absolu de ses sujets.