Musique et danse

DANSES ET CHANTS

Les peuples qui composaient le Royaume Téké, dont les tékés, possèdent une riche tradition de danses et de chants qui occupaient une place centrale dans leur culture.

Ces pratiques artistiques sont intimement liées à leur histoire, à leur spiritualité et à leur mode de vie. Les danses, chants sont transmis de génération en génération par voie orale comme moyen pour la préservation de leur identité culturelle. La pratique des danses et les chants qui les accompagnent est souvent associée à des rituels spirituels ou à des événements tels que les funérailles, les rites d’initiation et de couronnement de Ounko (roi) et des Pfoun-A-Ntsi (chefs de terre). Les chants et danses servent de moyens pour transmettre l’histoire, les valeurs et les croyances.

Les danses rituelles se déroulent lors des cérémonies spécifiques pour invoquer les esprits ou honorer les ancêtres.

Les danses sociales sont celles qui sont pratiquées lors des fêtes et des rassemblements pour célébrer des événements heureux.

Les danseurs portent souvent des costumes en raphia ornés de perles, de plumes ou de masques qui symbolisent leurs liens avec la nature et le sacré.

Les chants sont polyphoniques, ils abordent des sujets assez divers tels que l’amour, le travail, les récits mythologiques, l’histoire du peuple, ses légendes ou encore la lutte pour la survie communautaire.

Ces chants et danses sont accompagnés des instruments traditionnels comme :

Idiophones qui produisent le son par râpement, entrechoc ou secouement, ex : de (Echelè)

Membranophones qui produisent les sons par vibration d’une membrane, ex : Tam-tam

Cordophones qui produisent des sons par vibrations d’une ou plusieurs cordes tendues, ex de ngouono

Aérophones qui produisent des sons par vibration de l’air, ex de (Nvoulanvoulé ou vouvouzéla)

Les chants Téké ont influencé la rumba congolaise. Nioka Longo de l’orchestre ZaïkoLanga-Lang soutient avoir trouvé l’inspiration les chants Téké pour introduire dans son orchestre les animateurs dits « Atalakou ».

Les chants et les danses ne sont pas les seules formes d’expression artistique. Il y a aussi les griots qui sont des piliers de la mémoire collective du peuple Téké. Leur rôle est vital dans la cohésion sociale et la transmission de leur riche héritage culturel.