L'ORGANISATION SOCIALE

LE CALENDRIER TEKE

Le calendrier Téké est un élément essentiel du patrimoine culturel du peuple Téké, reflétant leur vision du temps et leur organisation sociale. Plus qu’un simple outil de mesure, ce calendrier incarne une dimension spirituelle et pratique, profondément enracinée dans les traditions et les activités quotidiennes.

Structure du Calendrier

Le calendrier Téké est basé sur un cycle de quatre jours :

Chaque jour avait une fonction précise, correspondant à des activités sociales, religieuses ou économiques bien définies. Ce découpage du temps reflète une organisation méthodique, adaptée aux besoins de la communauté et à l’harmonie avec l’environnement.

Rôle dans la Société
Le calendrier jouait plusieurs rôles fondamentaux dans la vie des Téké :

Importance Culturelle
Le calendrier Téké est bien plus qu’un système de comptage du temps. Il représente :

Préserver et Valoriser le Calendrier Téké

Face aux influences modernes, il est crucial de préserver ce calendrier unique. Sa documentation et sa transmission peuvent servir à renforcer l’identité culturelle Téké et à inspirer une redécouverte des pratiques traditionnelles dans un monde en pleine transformation.

En valorisant ce patrimoine, les Téké célèbrent non seulement leur passé, mais assurent aussi la pérennité de leur culture pour les générations futures.

Le calendrier Téké est basé sur une semaine de quatre jours, une structure qui reflète l’organisation sociale, spirituelle et économique. Contrairement aux semaines de 7 jours du calendrier grégorien, les Téké divisent le temps en semaines de quatre jours.

Ondzouo, Okoué, Okila et Otsara.

Chaque jour de la semaine porte un nom spécifique qui est associé à des activités particulières, comme les rituels, les activités agricoles. Otsara est le jour de repos. Il est observé dans tous les villages du Royaume, car c’est un jour qui sacralise l’esprit tutélaire de Nkwembali (Dieu).

L’histoire du Nkwembali raconte, « une femme apparu dans l’image visible dans la pleine lune, portant sur son dos un enfant et soutenant un panier sur la tête.  Cette vision serait le souvenir d’une femme qui aurait enfreint une interdiction sacrée liée au jour d’Otsara, quatrième jour de la semaine Téké.

Un jour particulier dans le calendrier Téké, dédié au repos, à la méditation, aux rituels.