Les peuples qui composaient le Royaume Téké, dont les tékés, possédaient une riche tradition de danses et de chants qui occupaient une place centrale dans leur culture.

Ces pratiques artistiques sont intimement liées à leur histoire, à leur spiritualité et à leur mode de vie. Les danses, chants sont transmis de génération en génération par voie orale comme moyen pour la préservation de leur identité culturelle. La pratiques des danses et les chants qui les accompagnent est souvent associée à des rituels spirituels ou à des événements tels que les funérailles, les rites d’initiation et de couronnement de Ounko (roi) et des Pfoun-A-Ntsi (chefs de terre). Les chants et danses servent de moyens pour transmettre l’histoire, les valeurs et les croyances.

Traditional African dancers on sandals dance outdoors in brightly colored clothing. They are accompanied by drums and singing

Les danses rituelles se déroulent lors des cérémonies spécifiques pour invoquer les esprits ou honorer les ancêtres.

Les danses sociales sont celles qui sont pratiquées lors des fêtes et des rassemblements pour célébrer des événements heureux.

Les danseurs portent souvent des costumes en raphia ornées de perles, de plumes ou de masques qui symbolisent leurs liens avec la nature et le sacré.

Les chants sont polyphoniques, ils abordent des sujets assez divers tels que l’amour, le travail, les récits mythologiques, l’histoire du peuple, ses légendes ou encore la lutte pour la survie communautaire.

Ces chants et danses sont accompagnés des instruments traditionnels comme :

African Belafan or Xylophone
  • Idiophones qui produisent le son par râpement, entrechoc ou secouement, ex : de (Echelè) ; (ajouter image)
  • Membranophones qui produisent les sons par vibration d’une membrane, ex : Tam-tam ;
  • Cordophones qui produisent des sons par vibrations d’une ou plusieurs cordes tendues, ex de ngouono ; (ajouter image)
  • Aérophones qui produisent des sons par vibration de l’air, ex de (Nvoula nvoulé ou vouvouzéla) (ajouter image)

Les chants Téké ont influencé la rumba congolaise. Nioka Longo de l’orchestre Zaïko Langa-Lang soutient avoir trouvé l’inspiration les chants Téké pour introduire dans son orchestre les animateurs dits « Atalakou ».

Les chants et les danses ne sont pas les seules formes d’expression artistique. Il y a aussi les griots qui sont des piliers de la mémoire collective du peuple Téké. Leur rôle est vital dans la cohésion sociale et la transmission de leur riche héritage culturel.

LE CALENDRIER TEKE

Ajouter définition du calendrier Téké ?

Le calendrier Téké est un élément essentiel du patrimoine culturel du peuple Téké, reflétant leur vision du temps et leur organisation sociale. Plus qu’un simple outil de mesure, ce calendrier incarne une dimension spirituelle et pratique, profondément enracinée dans les traditions et les activités quotidiennes. 

Structure du Calendrier 

Le calendrier Téké est basé sur un cycle de quatre jours : 

– Ondzouo

– Okoué

– Okila 

– Otsara

Chaque jour avait une fonction précise, correspondant à des activités sociales, religieuses ou économiques bien définies. Ce découpage du temps reflète une organisation méthodique, adaptée aux besoins de la communauté et à l’harmonie avec l’environnement. 

Rôle dans la Société 

Le calendrier jouait plusieurs rôles fondamentaux dans la vie des Téké : 

Organisation des activités agricoles : Les jours étaient utilisés pour planifier les travaux des champs, la chasse ou la pêche, selon les rythmes naturels. 

Cérémonies et rituels : Certaines journées étaient consacrées à des célébrations religieuses ou des rites de passage. 

Structure sociale : Il servait de repère pour la gestion des relations sociales, comme les marchés, les rassemblements ou les festivités. 

Importance Culturelle 

Le calendrier Téké est bien plus qu’un système de comptage du temps. Il représente : 

L’identité culturelle : Enraciné dans les traditions, il reflète la philosophie de vie et les valeurs du peuple Téké. 

L’héritage ancestral : Transmis de génération en génération, il symbolise la continuité de leur histoire et leur lien avec leurs ancêtres. 

Une harmonie avec la nature : Il témoigne de l’adaptation des Téké à leur environnement et de leur respect pour les cycles naturels. 

Préserver et Valoriser le Calendrier Téké 

Face aux influences modernes, il est crucial de préserver ce calendrier unique. Sa documentation et sa transmission peuvent servir à renforcer l’identité culturelle Téké et à inspirer une redécouverte des pratiques traditionnelles dans un monde en pleine transformation. 

En valorisant ce patrimoine, les Téké célèbrent non seulement leur passé, mais assurent aussi la pérennité de leur culture pour les générations futures.

Le calendrier Téké est basé sur une semaine de quatre jours, une structure qui reflète l’organisation sociale, spirituelle et économique. Contrairement aux semaines de 7 jours du calendrier grégorien, les Téké divisent le temps en semaines de quatre jours.

Ondzouo, Okoué, Okila et Otsara.

Chaque jour de la semaine porte un nom spécifique qui est associé à des activités particulières, comme les rituels, les activités agricoles. Otsara est le jour de repos. Il est observé dans tous les villages du Royaume, car c’est un jour qui sacralise l’esprit tutélaire de Nkwembali (Dieu).

 L’histoire du Nkwembali raconte, « une femme apparu dans l’image visible dans la pleine lune, portant sur son dos un enfant et soutenant un panier sur la tête.  Cette vision serait le souvenir d’une femme qui aurait enfreint une interdiction sacrée liée au jour d’Otsara, quatrième jour de la semaine Téké.

Un jour particulier dans le calendrier Téké, dédié au repos, à la méditation, aux rituels.

DANCE

INSTRUMENTS DE MUSIQUE

Les peuples qui composaient le Royaume Téké, dont les tékés, possédaient une riche tradition de danses et de chants qui occupaient une place centrale dans leur culture.

Ces pratiques artistiques sont intimement liées à leur histoire, à leur spiritualité et à leur mode de vie. Les danses, chants sont transmis de génération en génération par voie orale comme moyen pour la préservation de leur identité culturelle. La pratiques des danses et les chants qui les accompagnent est souvent associée à des rituels spirituels ou à des événements tels que les funérailles, les rites d’initiation et de couronnement de Ounko (roi) et des Pfoun-A-Ntsi (chefs de terre). Les chants et danses servent de moyens pour transmettre l’histoire, les valeurs et les croyances.

Les danses rituelles se déroulent lors des cérémonies spécifiques pour invoquer les esprits ou honorer les ancêtres.

Les danses sociales sont celles qui sont pratiquées lors des fêtes et des rassemblements pour célébrer des événements heureux.

Les danseurs portent souvent des costumes en raphia ornées de perles, de plumes ou de masques qui symbolisent leurs liens avec la nature et le sacré.

 

 
 

Les chants sont polyphoniques, ils abordent des sujets assez divers tels que l’amour, le travail, les récits mythologiques, l’histoire du peuple, ses légendes ou encore la lutte pour la survie communautaire.

Ces chants et danses sont accompagnés des instruments traditionnels comme :

  • Idiophones qui produisent le son par râpement, entrechoc ou secouement, ex : de (Echelè) ; (ajouter image)
  • Membranophones qui produisent les sons par vibration d’une membrane, ex : Tam-tam ;
  • Cordophones qui produisent des sons par vibrations d’une ou plusieurs cordes tendues, ex de ngouono ; (ajouter image)
  • Aérophones qui produisent des sons par vibration de l’air, ex de (Nvoula nvoulé ou vouvouzéla) (ajouter image)

Les chants Téké ont influencé la rumba congolaise. Nioka Longo de l’orchestre Zaïko Langa-Lang soutient avoir trouvé l’inspiration les chants Téké pour introduire dans son orchestre les animateurs dits « Atalakou ».

Les chants et les danses ne sont pas les seules formes d’expression artistique. Il y a aussi les griots qui sont des piliers de la mémoire collective du peuple Téké. Leur rôle est vital dans la cohésion sociale et la transmission de leur riche héritage culturel.